Parfois certaine chose ne s'explique pas, la douleur que ressent une femme lorsqu'elle accouche, douleur instantanément effacer lorsqu'elle découvre sa douce progéniture. Certains malheurs, certaines joies ne peuvent se décrire, il faut les ressentir pour comprendre. Je suis née en fin de printemps, lorsque les fleurs sont colorées et que l'air se fait doux. Je ne me souviens pas de ce moment, trop petite pour mémoriser de telles choses. J'imagine que, comme tous les nourrissons, j'ai pleuré lorsque l'air s'est frayé un chemin à travers mes poumons. Je suis passée par les couches, mes parents m'ont applaudis lors de mes premiers pas, félicité lorsque j'ai su être propre, pleurer pour mon premier jour d'école. J'ai eu une enfance banale, aisée avec des parents fort sympathiques. Ce petit manège n'a duré que cinq année, me plaindrai-je un jour de la situation que j'ai aujourd'hui ? Je ne pourrais le dire, mais alors que je n'avais que 5ans ma mère à divorcé avec mon père pour un homme plein aux as. Comment pouvais-je, moi petite fille à peine entrée à l'école, m'interposer à une décision de grands ? Je ne le pouvais pas, simplement. J'ai dû alors, de mes petites mains potelés, faire ma valise pour emménager à New York. Ville gigantesque d'environs 8 215 000 habitants. Je ne saurais dire si ce changement à été une très bonne chose pour moi, mais quoi qu'il en soit j'aurais grandi et d'une certaine manière notre caractère ne dépend pas du lieu où l'on habite mais des personnes qui nous entoure et de nos gènes.